1973 - Amalie Essberger
An | 1973 |
Navire | Amalie Essberger |
Lieu | Port de Gothenburg, Suède |
Type de cargo | En vrac |
Produits chimiques | PHENOL fondu |
Résumé
Le 13 janvier 1973, le tanker allemand Amalie Essberger déchargeait du phénol en fusion dans le port de Gothenburg. Le phénol (Classe 6 ; liquide ou solide toxique ; point de fusion +55°C ; TLV 5 ppm ; IDLH 250 ppm) était transféré dans une citerne qui s'est soudain rompue, probablement à cause d'une surpression. Un total de 400 tonnes de phénol se répandirent sur le quai et dans l'eau.
Les pompiers furent alertés et le temps qu'ils arrivent, un large nuage de gaz était visible au-dessus du quai. Le personnel de l'entreprise qui était entièrement équipé de vêtements de protection contre les produits chimiques avait déjà entamé la récupération du phénol sur le quai. Une grande partie du phénol, en particulier celui dans l'eau, s'était rapidement solidifié car il faisait un temps froid. Le phénol se solidifie à +40°C et la température extérieure était de 0°C. Par conséquent l'évaporation s'arrêta rapidement et il ne fut pas nécessaire de refroidir le phénol. Une zone de sécurité de 50 m fut malgré tout mise en place et les bateaux entrants furent redirigés. La récupération du phénol commença et fut relativement aisée puisque le phénol s'était solidifié. Par la suite, des mesures effectuées dans l'eau mirent en évidence le phénol et des plongeurs écumant la zone trouvèrent de gros amas de phénol solidifié sur le fond. Ceux-ci purent facilement être récupérés avec du matériel de dragage simple. Les mesures effectuées après l'incident ne montrèrent aucun signe d'atteintes biologiques à la faune marine.
narratif
Le 13 janvier 1973, le tanker allemand Amalie Essberger déchargeait du phénol en fusion dans le port de Gothenburg. Le phénol (Classe 6 ; liquide ou solide toxique ; point de fusion +55°C ; TLV 5 ppm ; IDLH 250 ppm) était transféré dans une citerne qui s'est soudain rompue, probablement à cause d'une surpression. Un total de 400 tonnes de phénol se répandirent sur le quai et dans l'eau.
Les pompiers furent alertés et le temps qu'ils arrivent, un large nuage de gaz était visible au-dessus du quai. Le personnel de l'entreprise qui était entièrement équipé de vêtements de protection contre les produits chimiques avait déjà entamé la récupération du phénol sur le quai. Une grande partie du phénol, en particulier celui dans l'eau, s'était rapidement solidifié car il faisait un temps froid. Le phénol se solidifie à +40°C et la température extérieure était de 0°C. Par conséquent l'évaporation s'arrêta rapidement et il ne fut pas nécessaire de refroidir le phénol. Une zone de sécurité de 50 m fut malgré tout mise en place et les bateaux entrants furent redirigés. La récupération du phénol commença et fut relativement aisée puisque le phénol s'était solidifié. Par la suite, des mesures effectuées dans l'eau mirent en évidence le phénol et des plongeurs écumant la zone trouvèrent de gros amas de phénol solidifié sur le fond. Ceux-ci purent facilement être récupérés avec du matériel de dragage simple. Les mesures effectuées après l'incident ne montrèrent aucun signe d'atteintes biologiques à la faune marine.
Reprendre
Des Equipements de Protection Individuelle (EPI) furent utilisés par le personnel d'intervention d'urgence.
Une zone de sécurité de 50 m fut établie et les navires entrants redirigés.
Grâce à la solidification du phénol à température ambiante au moment de l'accident, sa récupération à partir du fond de la zone portuaire fut effectuée à l'aide de matériel de dragage basique.
La lutte fut menée très efficacement, notamment grâce au précieux retour d'expérience d'un accident similaire s'étant produit au Danemark. Aucune blessure ni dommage à l'environnement ne furent à déplorer, ce qui classe l'opération comme un succès.